Si l'on considère l'ensemble d'un repas, soit un morceau de viande, un laitage mais aussi un peu de pain, des pâtes et des légumes, on arrive à un apport de protéines entre 2 et 4 fois supérieur aux recommandations nationales et internationales. « Trop de viande à la cantine » Le Parisien annonce en effet que « les plateaux des écoliers sont plus riches en viande et en produits laitiers qu'en brocolis et haricots verts. D'après une étude de l'association environnementale Greenpeace, […] les consignes de l'Etat en matière nutritionnelle donnent encore trop la part belle aux protéines animales ».Le quotidien explique que « l'ONG a étudié de près les recommandations du Groupe d'étude des marchés restauration collective et nutrition (GEM-RCN). Cette entité, qui dépend du ministère de l'Economie, est censée orienter les achats publics de la restauration collective.« Alors que plus de 1 milliard de repas sont distribués chaque année à 6 millions d'élèves, les quantités de protéines animales recommandées par le GEM-RCN conduisent, selon Greenpeace, à des «apports en protéines démesurés en comparaison des recommandations édictées par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses)» », note Le Parisien.Laure Ducos, chargée de mission agriculture au sein de l’ONG, déclare que « si l'on considère l'ensemble d'un repas, soit un morceau de viande, un laitage mais aussi un peu de pain, des pâtes et des légumes, on arrive à un apport de protéines entre 2 et 4 fois supérieur aux recommandations des nutritionnistes ».Le quotidien ajoute : « Et encore, on ne parle là que du déjeuner, la surdose est aggravée souvent par les parents «qui mettent bœuf, porc ou poulet dans le régime de leurs enfants, parce que c'est pour eux synonyme de force», explique Laurence Plumey, médecin nutritionniste ». La praticienne indique qu’« il faut compter 30 g par jour de viande, poisson ou œuf à 3 ans, 70 g à 7 ans pour arriver à 100 g à 10 ans ».Le Parisien rappelle qu’« en 2015, l'OMS a classé la charcuterie «cancérogène pour l'homme», tandis que les viandes rouges (qui incluent le porc et le veau) comme «probablement cancérogènes». L'OMS, face à l'inquiétude suscitée, n'avait pas manqué de préciser à l'époque que l'étude «ne demande pas aux gens d'arrêter de manger de la viande transformée mais indique que réduire la consommation de ces produits peut réduire le risque de cancer colorectal» ». Laurence Plumey précise en outre que « trop de viande peut faire surtravailler les reins ».Le journal observe toutefois que « des villes ont pris les devants et proposent des repas plus verts dans leur cantine. Comme à Saint-Etienne qui sert 3500 repas par jour 100% bio et locaux, dont une assiette végétarienne par semaine ». Auteur : ANDREAS WERNER
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Décembre 2017
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